JEUDI 10 NOVEMBRE 2022, 17H INAUGURATION DE LA COUR D’ÉCOLE
VENEZ VOIR, DISCUTER, BOIRE UN VERRE, GRIGNOTER…
Le petit village de Limans de cent soixante-dix habitants, après les élections communales de 1983, prenait avec son nouveau et dynamique maire Gilbert Combe, au Conseil municipal du 9 juin 1983, une délibération sollicitant de l’Inspection d’Académie la réouverture de l’école communale fermée depuis 1968.
Face à une fin de non-recevoir, à la rentrée de 1984/85 une « école sauvage » avec occupation des locaux fut décidée par les parents d’élèves et les élus. Les enfants allaient bénéficier de cours prodigués par Gérard Gilly, alors jeune instituteur, et Mme Christiane Lambert, retraitée de l’enseignement.
La lutte a fini par « émouvoir » l’administration qui après de vaines tentatives de menace annonçait en mai 1985 l’ouverture de l’école pour la rentrée 85/86, avec un maître officiel, légal !
Le samedi 7 septembre 85, la réouverture était fêtée en présence de MM. Domezeil, conseiller régional, Girardot, vice-président du conseil général, et du nouvel instituteur Jean-Claude Garin.
Pour ce jeudi 10 novembre 2022,
37 ans plus tard, avec un effectif scolaire un peu juste, nous avons la joie d’inaugurer une nouvelle cour, végétalisée, dégoudronnée en bonne partie, sur une proposition conjointe du Parc Naturel Régional du Lubéron et de l’Agence de l’Eau, co-construite avec Mélanie Quittet et Cécile Deauze, respectivement directrice et enseignante de l’école. Cette rénovation a été pensée dans le double objectif de dés-imperméabiliser des sols urbains, souvent exagérément goudronnés, participant aux dangers d’inondations, et dans le souci pédagogique de sensibiliser les jeunes générations à cette problématique environnementale.
Une exigence écologique rejoignant le souci d’esthétique, de bon enseignement et le plaisir de bien-être dans un milieu plus naturel, et vivant, qui – nous l’espérons – pourra rendre plus attractive l’inscription de nouveaux enfants à l’école communale de Limans.
Cette inauguration jeudi 10 novembre, 17h, pour remercier les acteurs institutionnels du PNRL, de l’Agence de l’Eau, de la communauté de communes, qui ont contribué à la faisabilité financière de ce projet mené avec brio par Susanne Husmann, conseillère municipale, et Hélène Despagne, maître d’œuvre du chantier. Celui-ci a été réalisé principalement par Romain Teyssier, les artisans du bois de Longo-Maï à Treynas en Ardéche, Julie Monta de FIL ! pour l’installation du filet au-dessus de la fenêtre de la salle des fêtes, Mohamed Nahal de la Thomassine et les parents d’élèves qui ont accompagné ce projet du début à la fin, réalisé la yourte, des bancs, etc. Anthony Bellotto, notre agent municipal, s’assurera de la bonne santé des végétaux et de la bonne tenue de l’ensemble du dispositif.
Vous pouvez apporter de quoi réjouir nos papilles, que cela se boive ou se mange…
Merci et à bientôt.
N’oubliez pas. Dans cette 1ère année d’école « sauvage » l’investissement de nombreuses/x habitant.es du village à différents titres.
Je pense entre autres à Thierry Herbinière qui a aussi passé des heures à enseigner (il avait quitté l’éducation nationale depuis peu), ou aux interventions de Mme Gaubert pour n’en citer que 2 …
Vous avez raison d’ajouter ces précisions, pour de nombreux limanais cette époque reste un évènement marquant de rencontre et de partage autour d’un intérêt commun : permettre à nos enfants d’être scolarisés au village. Dans les années 60 et 70, en effet, le village était désert et manquait de vie. Aujourd’hui, toutes les actions de rénovation et d’amélioration de l’école permettent de conserver une école au village.
effectivement, dans les années 70, il y avait 6 gamins à l’année dans le village. Les petits Gaubert (qui sont devenu grands) étaient beaucoup plus jeunes. Nous allions à l’école à Forcalquier. Quand le bus pouvais passer. hahaha. Parfois le dimanche soir, quand il faisait très froid, on mettait de la neige sur la route dans le virage du cimetière, le matin ça avait gelé et le bus de l’école faisait demi-tour. ça a marché deux ou trois fois. On était fier de nous.