Lors de notre 3ème réunion publique au sujet des énergies renouvelables, une petite vingtaine de personnes ont assisté à la présentation de CVLA par Philippe Logeay, co-fondateur et directeur de CVLA, et Frank VandeVelde ; celle-ci a suscité un grand intérêt. https://lurealbion.centralesvillageoises.fr/
Comme l’a rappelé notre premier adjoint Antoine de Ruffray, la désignation de la zone urbaine (zone U) de Limans en tant que zone d’accélération facilitera d’autant plus un engagement des villageois dans l’une ou l’autre voie.
Le travail de cette coopérative s’articule autour de deux axes d’autoconsommation :
en accompagnant l’autoconsommation individuelle, de l’aide aux particuliers ou aux entreprises à bien dimensionner leur projet, jusqu’à son suivi, en passant par la mise en relation avec des partenaires (installateurs, association locale 3aPV pour l’auto-installation, ce qui permet de réduire le coût et de créer une dynamique d’entraide entre les personnes impliquées, etc.) ;
en développant des « potagers solaires communaux », qui sont des projets de plus grande taille (des grandes toitures, des ombrières sur un parking ou une petite centrale au sol sur des terrains dégradés ou artificialisés) ; dans ce cas, CVLA assure les aspects techniques et toute la gestion de A à Z, depuis l’identification du site jusqu’à la mise en service et l’exploitation, l’investissement y compris.
L’intérêt d’une telle démarche est de fournir de l’énergie à un prix stable et garanti aux villageois, mais ce n’est pas tout : la création d’une association pour fédérer la population autour de cette démarche serait impulsée par CVLA afin de faire de ces potagers solaires communaux « des biens communs au service des habitantes/habitants, des entreprises et des lieux publics de la commune ».
Produire ensemble des énergies renouvelables, c’est possible ! – les Centrales villageoises Lure-Albion œuvrent pour la transition énergétique depuis 2015
12 centrales photovoltaïques (env. 300 000 € d’investissement) ont déjà été construites sur le territoire des deux communautés de communes Forcalquier Montagne de Lure et Haute Provence Pays de Banon, avec l’« ambition de proposer un projet alternatif à ceux que l’on voit dans nos régions ». L’intérêt de la coopération CVLA est de pouvoir mutualiser les efforts financiers (en plus des enjeux techniques et administratifs) à l’échelle de ce territoire.
Devenons les « jardiniers » d’un potager solaire communal
Avec l’accompagnement que propose CVLA dans chaque commune, chacun pourrait contribuer au « potager solaire communal » en fonction de ses moyens.
La première des contributions serait de s’insérer dans cette démarche et de consommer l’électricité locale. La deuxième contribution, pour les bricoleurs, pourrait être d’aider à la construction de la centrale. Enfin la troisième des contributions, pour ceux qui ont des économies, même faibles (une action CVLA coûte environ 100 €), pourrait être de devenir actionnaire de CVLA et contribuer ainsi au financement des centrales photovoltaïques du potager communal.
Notre premier adjoint nous a appris à l’occasion que la précédente municipalité de Limans avait déjà investi dans quelques actions sans donner de suite.
Pour les installations particulières en autoconsommation individuelle (qui pourraient intégrer leur surplus de production au « potager solaire communal »), ce serait à chacun de financer sa propre installation(des solutions de prêt existent et CVLA pourrait guider les particuliers désireux de s’engager dans une telle démarche).
Néanmoins, la voie des installations photovoltaïques nécessite d’être équipé d’un compteur Linky pour mesurer et distribuer l’énergie produite. Une autre question posée lors de la discussion a été celle de l’influence des champs électromagnétiques sur la santé des personnes vivant sous ces toitures équipées.
Restent aussi la réflexion à mener sur l’énergie solaire thermique, l’isolation de nos maisons et la sobriété énergétique que nous avions évoquées lors des précédentes rencontres.
Cette concertation nous est demandée par les services de l’État, en vue de produire rapidement des propositions dans ce domaine. Il s’agit donc d’inciter les communes à tendre vers une meilleure autonomie en rapport avec la consommation d’énergie locale et générale, quelle qu’elle soit.
L’objectif serait d’identifier nos ressources potentielles en énergie à l’échelle de la Commune, toutes sortes d’énergies renouvelables (solaire thermique, électrique, etc.) sont envisageables ; si la Commune ne souhaite pas voir se développer l’une de ces ressources, elle peut aussi exprimer qu’elle ne veut pas faire de propositions.
Nous avons jusqu’à fin novembre pour présenter nos propositions, lesquelles seront à valider par délibération du Conseil Municipal avant fin décembre, rassemblées en Conseil Communautaire, et proposées aux services de l’État.
Nous vous proposons une première réunion pour préparer ensemble notre réponse ; puis, si vous le souhaitez, une seconde dans l’hiver pour travailler ce sujet en profondeur et envisager des propositions sans pression.
Comme vous le savez, l’été est passé, et depuis ce matin, notre salle des fêtes est de nouveau disponible : plus d’excuses pour tarder à vous y convier !
Rendez-vous le 11 novembre 2023
À 17h30
Salle des Fêtes de Limans
Le samedi 1er octobre, à la salle des fêtes de Limans, s’est tenue la seconde réunion publique sur transfert de compétences du service de l’eau à la Comcom.
Le représentant chargé du dossier Eau de la Comcom, était d’accord pour venir échanger avec les usagers de Limans à cette réunion. Après en avoir informé le président de la CCPFML, il s’est excusé de ne pouvoir représenter celle-ci, le Bureau d’Études chargé du dossier n’ayant pas bouclé ses propositions…
Pas d’échanges contradictoires/constructifs avec les usagers. Quand tout sera bouclé, des réunions d’information il y aura. Avec force « pédagogie ».
Une conception de la démocratie en vogue dans notre monde si complexe qu’on ne peut en confier la gestion qu’aux experts ou aux algorithmes.
Étaient présents outre Radio Zinzine pour l’enregistrement :
–Guillaume BENSEGHIR, président du Syndicat Intercommunal à Vocation Unique du Jabron, à propos du processus en cours à la Comcom de Sisteron.
–Fabrice PAUL, maire de Saumane, vice-président du Syndicat Eau Potable Assainissement de Lure (SEPAL), présente la gestion publique de l’eau et sur les communes de Revest des Brousses, l’Hospitalet, Saumane.
–Romain BABIACZ, assistant parlementaire du député Léo WALTER.
–Nicolas LAPAILLE, maire de l’Hospitalet Président du Syndicat de Lure
–Noël PITON, délégué de l’eau pour Forcalquier durant deux mandatures, et ex-président du SIRF (gestion barrage de la Laye), intervenant de la première réunion publique.
Et bien d’autres usagers plus ou moins anonymes de la Communauté de Communes du Pays de Forcalquier Montagne de Lure.
Peu de personnes présentes malheureusement, une dizaine, mais heureusement Klaus de radio zinzine bien présent qui nous offre cet enregistrement d’une heure et demie.
Informez-vous de cette question du transfert de compétences du service de l’eau à la Comcom de Forcalquier qui sera sûrement un des thèmes majeurs de l’année à venir.
Transfert de compétences du service Eau à la Comcom
Deuxième réunion publique
Après la réunion publique du 12 août, dont l’enregistrement et la transcription sont disponibles sur le site de Limans-cité, samedi 01 octobre une seconde réunion d’information-réflexion.
Le représentant chargé du dossier Eau de la Comcom, était d’accord pour venir échanger avec les usagers de Limans à cette réunion. Après en avoir informé le président de la CCPFML, il s’est excusé de ne pouvoir représenter celle-ci, le Bureau d’Études chargé du dossier n’ayant pas bouclé ses propositions…
Pas d’échanges contradictoires/constructifs avec les usagers. Quand tout sera bouclé des réunions d’information il y aura. Avec force « pédagogie ».
Une conception de la démocratie en vogue dans notre monde si complexe qu’on ne peut en confier la gestion qu’aux experts, ou aux algorithmes.
Nous n’aurons donc pas de porte parole de la Comcom.
Seront présents outre Radio Zinzine pour l’enregistrement :
–Guillaume BENSEGHIR, président du Syndicat Intercommunal à Vocation Unique du Jabron, à propos du processus en cours à la Comcom de Sisteron.
–Fabrice PAUL, maire de Saumane, vice-président du Syndicat Eau Potable Assainissement de Lure (SEPAL), présente la gestion publique de l’eau et sur les communes de Revest des Brousses, l’Hospitalet, Saumane.
–Romain BABIACZ, assistant parlementaire du député Léo WALTER.
Et bien d’autres usagers plus ou moins anonymes de la Communauté de Communes du Pays de Forcalquier Montagne de Lure.
Si vous souhaitez écouter ou réécouter la réunion publique du 13 aout sur la question de l’eau, excellente nouvelle, elle est disponible !
Il s’agit d’une conférence avec pour invité Noël Piton, grand spécialiste de l’eau sur la communauté de communes et Romain Babiacz, assistant parlementaire de Léo Valter, qui interviendra davantage en sa qualité de militant et d’habitant de la Comcom. Noël Python va nous présenter les enjeux et la réalité de la mutualisation de la gestion de l’eau. Viendra en suite une petite séance de questions, de demande de précisions, puis enfin un tour sur les réflexions de chacun sur la question.
Une retranscription de la conférence est disponible ci-dessous (hors questions des spectateurs).
Présentation de Noël Piton et de son expérience en gestion de l’eau communale
“Pendant 41 ans, professionnellement, je me suis occupé de la gestion agronomique, hydraulique et sociale de l’eau agricole dans la région. Le sujet du partage de l’eau agricole est intimement lié au partage de l’eau potable, puisque qu’en période de sécheresse comme on a depuis quelques mois, il y a des usages prioritaires qui sont moins contraints que d’autres usages. L’eau agricole est moins prioritaire que l’eau potable et les milieux naturels, donc son usage est davantage contraint.
En matière gestion de l’eau municipale, la connaissance que j’ai acquise est surtout liée à mes 19 ans de mandat municipal à Forcalquier. J’ai été lu avec Castaner en 2001 et pendant 3 mandats, j’ai été délégué à l’eau potable et à l’assainissement. J’ai piloté les renouvellements de contrat d’affermage de la commune de Forcalquier. Nous avons plusieurs fois étudié la possibilité de repasser en régie et puis on a voté à chaque fois pour le renouvellement de l’affermage.
J’ai également été délégué pendant 19 ans du Syndicat Intercommunal d’Irrigation de la Région de Forcalquier (le SIRF) qui gère le barrage de la Laye et qui irrigue à peu près 3 000 hectares. J’ai été président durant le dernier mandat et là aussi, j’ai piloté les deux renouvellements d’affermage puisque la majorité des délégués des 8 communes concernées avaient décidé de repasser en affermage.
Je ne vais pas aborder particulièrement la question de la sécheresse, mais je tiens à signaler qu’il y a eu un gros travail qui a été fait depuis 15 ans par des élus locaux, Gérard Chaupin pour la commune de Limans, Mathieu Caron sur Revest-des-Brousses et d’autres dans le cadre d’un processus qui s’appelle un contrat de rivière du Largue et de la Laye. Il a été mis en exergue que certaines communes sont structurellement en manque d’eau (Revest-des-Brousses, Aubenas, Piémont de Lure) et qu’il y a des solutions pour aider ses communes. La solidarité territoriale passe aussi par un partage de l’eau, en particulier du barrage de La Laye. C’est un aspect politique très important.
Mais aujourd’hui, je vais traiter essentiellement de la compétence “eau potable et assainissement” et du transfert de compétence à la communauté de commune.”
La compétence eau potable et assainissement
“La compétence eau potable et assainissement est aujourd’hui communale. Ça veut dire que c’est à l’échelon communal que s’organise :
le prélèvement de l’eau,
la construction et l’entretien des réseaux,
la distribution de l’eau,
la facturation de l’eau,
et éventuellement en cas de sécheresse, l’organisation d’une gestion un peu plus sobre de l’eau.
Aujourd’hui, c’est la commune qui est propriétaire de tous les ouvrages qui captent la source, de la station de pompage, du périmètre de protection des sources, des réseaux, des bassins et des compteurs. La commune est chargée d’assurer que chaque habitant potentiellement desservable par les réseaux de la commune reçoive l’eau en quantité et qualité suffisante. L’assainissement, c’est la même chose, c’est le tout à l’égout et la station d’épuration. La commune est propriétaire de ces réseaux, de ces aménagements (bassins, conduites, regards) et elle a la responsabilité d’assurer ce qu’on appelle la continuité du service public.
Pour ceux qui ne sont pas raccordés au réseau d’eau potable, qui ont une source ou un forage, c’est plutôt l’État qui doit contrôler que les installations sont aux normes. La commune intervient en tant que police de l’eau en cas de problème de sécheresse notamment. Concernant l’assainissement individuel (les fosses sceptiques), c’est déjà la communauté de communes qui s’en occupe au travers du Service d’Assainissement Non Collectif (SPANC).”
Précisions concernant le budget eau potable et assainissement
“Je vais surtout parler de l’eau potable, mais l’assainissement c’est exactement pareil. Une précision sur le budget de l’eau s’impose avant d’évoquer les trois modes de gestion possibles de l’eau potable et de l’assainissement.
Le budget eau potable et le budget assainissement sont deux budgets annexes. Depuis 1984, la loi impose que ces deux budgets soient équilibrés. En gros ce qui est payé par les usagers doit équilibrer les dépenses de la commune pour l’eau, pareil pour l’assainissement. En France, l’eau paye l’eau. Cela signifie que si le budget de l’eau est déficitaire et qu’on ne veut pas augmenter le prix de l’eau, il est interdit d’aller chercher dans le budget général de la commune pour combler le déficit. La logique de cette règle budgétaire, c’est que tous les habitants de la commune ne sont pas sur le réseau d’eau potable ou sous l’assainissement, et on ne peut pas faire payer tous les habitants pour un service qui n’est attribué qu’à une seule partie de la commune. Chaque budget annexe (eau potable ou assainissement) est équilibré et il est interdit par la loi de faire un transfert de l’un à l’autre.
Certaines communes en régie municipale peuvent parfois tricher ou faire des erreurs, en équilibrant le budget eau/assanissement avec le budget général de la commune (par exemple au travers d’employés municipaux qui interviennent beaucoup sur l’eau et qui sont pas comptabilisés dans le budget de l’eau) ou en diminuant le prix de l’assainissement et en augmentant le prix de l’eau potable pour pouvoir équilibrer les budgets.”
Les trois modes de gestion de l’eau potable et de l’assainissement
“Ces trois systèmes seront encore en cours après le transfert de compétences à la Communauté de Commune en 2026.”
La régie municipale
“La commune est responsable de tout : elle s’occupe de surveiller la potabilisation de l’eau, qu’il y a assez d’eau, que le réseau ne fuit pas et de la facturation.
Elle se débrouille également pour qu’en cas de panne les gens soient dépannés très vite (que ce soit un conseiller municipal, un employé communal ou une entreprise mandatée).
La commune peut embaucher un prestataire à partir d’un marché public pour intervenir en cas de problème. Lorsqu’il y a un prestataire, petit ou grand, ses coordonnées sont visibles sur votre facture d’eau avec le numéro à appeler en cas de problème d’eau. La plupart des petits villages (Niozelles, Lurs, Limans, etc.) fonctionnent en régie avec des élus qui s’occupent de tous ces aspects, c’est aussi pour ça que l’eau n’est pas chère, mais ça n’est pas nécessairement viable à long terme.
Une régie municipale ne veut donc pas dire qu’on ne délègue pas le marché de l’eau. La commune peut également en déléguer une partie pour l’électromécanique des stations de pompage, pour le dépannage ou pour relever les compteurs.”
La concession
“La communauté de commune passe un contrat, après un marché public, avec une société des eaux pour des durées de 45 50 à 60 ans, et ça fonctionne comme un bail emphytéotique : la société des eaux s’occupe de tout comme si elle était propriétaire (gros travaux, gestion, etc). Elle remplace la commune ou la Communauté de Communes. C’est le même système que les concessions des autoroutes. Ce système est de plus en plus rare.”
La délégation de service public ou l’affermage
C’est un système qui est très développé sur des communes importantes ou même des petites communes. C’est le cas à Forcalquier ou à Pierrerue avec la SEM.
Dans ce cas-là, pour l’eau comme pour l’assainissement, si une commune décide de passer en affermage, elle fait un appel d’offre avec un cahier des charges extrêmement compliqué et choisit une société, qu’on appelle fermier, pour tout gérer.
La délégation de service public signifie que la commune délègue la gestion de l’eau et de l’assainissement à cette société (petite, moyenne ou grosse). Elle s’occupe de tout : la station de pompage, la source, les conduites d’eau, les fuites, les réparations, les pannes, le renouvellement des pompes et des compteurs, les factures aux abonnés, etc.
Cette société prélève également une surtaxe municipale qui est ensuite reversée à la commune. Elle sert pour les travaux structurels, c’est-à-dire le renouvellement, les extensions, les gros travaux, pour changer les conduites ou refaire un bassin. Cette partie des travaux reste au budget de la commune, qui doit être, comme on l’a vu, équilibré. La commune continue également de gérer l’aspect “police de l’eau” : c’est la mairie qui doit contrôler si les gens respectent les interdictions ou les restrictions d’eau.
Le fermier, ou la société délégataire, a les obligations de résultats, qualité, de quantité et de pression, donc si il y a un problème chez un particulier, on appelle le fermier. Son travail est cadré par le contrat et en particulier le prix de l’eau, qui est cadré avec un prix de départ.
En général ces affermages sont des contrats de 8 à 12 ans (autrefois c’était 15 ans). Il y a un contrat pour l’eau potable et un contrat pour l’assainissement, avec parfois des sociétés différentes.
Le prix de l’eau potable est calculé avec un prix de départ. Il y a une formule d’actualisation du prix qui tient compte d’indices comme l’inflation, les salaires, l’indice BTP, les taxes de l’agence de l’eau, etc. Le fermier ou le délégataire ne peut absolument pas sortir de cette formule d’actualisation. Les prix peuvent parfois baisser et parfois augmenter de 2 ou 3 %. Il s’agit donc de bien négocier au départ les conditions du contrat d’affermage, et en particulier le prix pour le cadrer pour une durée de 8 ou 12 ans et éviter des dérives astronomiques du prix de l’eau.
Le délégataire a l’obligation de rendre le réseau dans le même état qu’au départ, donc l’inventaire de départ est extrêmement important.”
Le transfert de compétences à la communauté de commune
“Jusqu’au 1er janvier 2025 ou 2026, les réseaux de Limans appartiennent à la commune de Limans et c’est Limans qui décide comment elle gère son eau potable et son assainissement : en régie, en affermage ou en concession.
Au 1er janvier 2025 ou 2026, c’est la Communauté de communes qui récupère la compétence de l’eau. En gros, tout le patrimoine de l’eau (en dehors du pluvial et des rivières) potable et de l’assainissement est transféré à la Communauté de Communes qui en devient propriétaire. C’est la Communauté de Communes qui a maintenant la responsabilité pour que ça tourne bien.
Petite précision : ça veut pas dire que le prix va être homogène sur l’ensemble de la communauté de communes soit pour l’eau potable comme pour l’assainissement, ça veut pas dire que le mode de gestion va être homogène sur l’ensemble Communauté de Communes
Par exemple, vous avez l’Agglo de Manosque (DLVA) qui a récupéré le service technique de Villeneuve, Oraison, La Brillanne, Entrevennes, Puimichel, Castellet et Volx (anciennement ILO) qui était initialement en régie. Oraison est arrivé dans ILO et a voulu rester en affermage. On peut très bien avoir un système Communauté de Communes où il n’y ait aucun changement des modes de gestion des réseaux locaux.
Par exemple, la Communauté de Communes peut décider de garder le réseau de Limans en régie, mais ça devient sa responsabilité. C’est certainement compliqué de garder trois réseaux en régie et un réseau en affermage avec deux fermiers différents, mais c’est tout à fait possible.
La conséquence principale de ce transfert, c’est que c’est un service de la Communauté de Communes qui va s’occuper de gérer. Politiquement, c’est le conseil communautaire qui décide, mais le conseil communautaire comme le fait DLVA, peut très bien décider que chaque commune décide après étude, après appel d’offre, de ce qui va se passer sur sa commune.
La conséquence sur le prix de l’eau va dépendre des choix qui vont être fait dans les communes, c’est-à-dire que si chaque commune ne change rien et reste en affermage ou en régie et ne mutualise pas (les travaux, l’électricité, les nouveaux investissements, les réparations, etc.), vous aurez certainement un coût supplémentaire sur votre facture d’eau. La communauté va prendre une partie des responsabilités qu’avaient les communes qui étaient en régie ou des communes qui étaient en affermage, et notamment la comptabilité.
En effet, en régie communale, on a beaucoup de frais qu’on assume, mais quand on est en affermage, on a aussi beaucoup de frais (pour les réseaux ou pour le contrôle du fermier).
Le mode de gestion et la délégation sont de sujets différents. Il est évident que quand on délègue et qu’on se décharge de la gestion, on suit d’un peu moins bien localement.
La commune peut très bien cependant continuer de dépanner localement, sur le budget de la Communauté de Communes qui rétribuera ensuite la commune, c’est tout à fait possible.
Transférer les compétences ne veut pas dire que les modes de gestion vont changer. La plupart du temps, ça change parce que ça simplifie énormément les choses. Si on veut faire des économies par la mutualisation et qu’on ne simplifie pas les choses, forcément le prix de l’eau augmentera un petit peu.”
Une trentaine de citoyen-nes présent(e)s à cette réunion publique qui a été l’occasion de faire circuler de l’information sur les dossiers en cours de la mairie :
– sur la gestion de l’eau, les travaux de la STEP (nouvelle station d’épuration), la rénovation des sources de La Marine (qui devrait débuter au printemps 2023), et le sujet très sensible de la mutualisation avec la Comcom du service des eaux qui est l’objet d’une « concertation » qui démarre. Des inquiétudes citoyennes pourraient se concrétiser en un petit groupe citoyen de suivi de ce sujet qui fera l’objet d’au moins une réunion spécifique cet automne.
– autre sujet d’importance, l’école, bonne nouvelle, le chantier de désimperméabilisation/végétalisation de la cour qui doit se dérouler cet été est en bonne voie. Mauvaise nouvelle, le problème d’effectif d’écolier va nous obliger si rien ne change à envisager un regroupement pédagogique avec Ongles. Une réunion est envisagée. Une autre réunion avec les parents de jeunes enfants, les enseignantes, les habitant(e)s, la mairie serait aussi bienvenue.
– à propos de l’église, une étude archéologique en octobre précédera une étude diagnostic des travaux de rénovation qui vont s’échelonner sûrement sur plusieurs années. Philippe le président de l’ASPEL arrivé en retard n’a pas pu prendre la parole, mais nous le retrouverons à la prochaine réunion publique, pourquoi pas le vendredi 12 août à 18h ?
– juste avant la fête annuelle, estivale du village que David et Xavier ont réussi à mettre sur les rails, avec un tournoi de foot (enfants/adultes), un concours de pétanque, une exposition photographique sur l’histoire du village (appel à participation des archives photos de tout le monde de Limans cité & périphérie), et de quoi se rafraichir, collationner, avec naturellement de la musique, et une thématique proposée sur l’Amérique du Sud.
Un comité des fêtes restreint, mais actif, prévoyant une AG structurante à la rentrée..
– la salubrité, sécurité, de l’espace public a fait aussi débat avec évidemment le problème récurent de la ruelle de l’Andrône, de la place de la Fontaine ronde.
Il a été relayé la décision du Conseil Municipal d’intervenir samedi 16 matin à 9h30 pour rendre propre et accessible cet espace. Edmond Clément est informé et d’accord en principe.
D’autres sujets de la vie villageoise ont été abordés :
circulation difficile avec le blocage de la rue centrale par le restaurant,
le travail apprécié mais un peu controversé d’Anthony, coupe trop rase de la végétation en bord de routes…
À la prochaine réunion publique, le vendredi 12 Août à 18h, veille de la fête du village !
Portez-vous bien, et peut être rendez-vous Place du terreau ce samedi 16 fin d’après midi avec un petit concert en plain air d’Olivier Morel.