Entretien des cours d’eau : les obligations des propriétaires riverains

Les propriétaires riverains sont tenus à un entretien régulier du cours d’eau (article L.215-4 du code de l’environnement) qui consiste à l’élagage de la végétation ainsi qu’à l’enlèvement des embâcles et tout ce qui pourrait entraver l’écoulement naturel des eaux, assurer la bonne tenue des berges et préserver la faune et la flore.

Si l’entretien n’est pas une lourde intervention (non mécanisée), il ne nécessite pas de déclaration ou d’autorisation particulière.

Le syndicat de rivière, lorsqu’il existe, ou la collectivité, peut également intervenir sur des propriétés privées, dans le cadre d’un programme pluriannuel d’entretien, après avoir effectué une Déclaration d’Intérêt Général (DIG), ou au titre d’une situation d’urgence.

Maisons fissurée suite à la sécheresse : faites-vous connaître à la mairie

Plusieurs administrés sont passés en mairie pour nous signaler que leur maison se fissure entièrement suite aux épisodes de sècheresses de cet été.

Afin qu’ils puissent être indemnisés par leur assurance, il faut que la commune soit reconnue en état de catastrophe naturelle.

La demande auprès de la préfecture doit stipuler le nombre de bâtiments concernés. Ne souhaitant oublier personne, nous avons besoin que les personnes dans une situation similaire se fassent connaitre en adressant un courriel à la mairie au plus tard le 21 octobre 2022.

Concert « De père en fille », le vendredi 14 octobre à Limans

Venez nombreux assister au concert « De père en fille » !

Venez vous asseoir 5 minutes* avec nous : Maïa (chant) et Samuel (piano et chant)

Un père et sa fille harmonisent à 2 voix des chansons glanées au fil des générations pour partager avec vous ces mots de la langue française. Des mots et un piano qui chantent l’amour, la colère, la tendresse, la nostalgie.(*en fait, c’est plus !)

Vendredi 14 octobre à 20h,

à la salle des fêtes de Limans

 

Infos et réservation : 07.82.00.31.07

MERCI !

Deuxième réunion publique : transfert de compétences du service de l’eau à la Comcom

Le samedi 1er octobre, à la salle des fêtes de Limans, s’est tenue la seconde réunion publique sur transfert de compétences du service de l’eau à la Comcom.

Après la réunion publique du 12 août, dont l’enregistrement et la transcription sont disponibles ici, vous pouvez réécouter les enregistrements de la seconde réunion publique d’information-réflexion ci-dessous :

Première partie :

Écouter l’émission ou téléchargez en faisant un clic droit sur ce lien et « Enregistrer la cible du lien sous… »

Seconde partie :

Écouter l’émission ou téléchargez en faisant un clic droit sur ce lien et « Enregistrer la cible du lien sous… »

Le représentant chargé du dossier Eau de la Comcom, était d’accord pour venir échanger avec les usagers de Limans à cette réunion. Après en avoir informé le président de la CCPFML, il s’est excusé de ne pouvoir représenter celle-ci, le Bureau d’Études chargé du dossier n’ayant pas bouclé ses propositions…

Pas d’échanges contradictoires/constructifs avec les usagers. Quand tout sera bouclé, des réunions d’information il y aura. Avec force « pédagogie ».

Une conception de la démocratie en vogue dans notre monde si complexe qu’on ne peut en confier la gestion qu’aux experts ou aux algorithmes.

Étaient présents outre Radio Zinzine pour l’enregistrement :

Guillaume BENSEGHIR, président du Syndicat Intercommunal à Vocation Unique du Jabron, à propos du processus en cours à la Comcom de Sisteron.

Fabrice PAUL, maire de Saumane, vice-président du Syndicat Eau Potable Assainissement de Lure (SEPAL), présente la gestion publique de l’eau et sur les communes de Revest des Brousses, l’Hospitalet, Saumane.

Romain BABIACZ, assistant parlementaire du député Léo WALTER.

Nicolas LAPAILLE, maire de l’Hospitalet Président du Syndicat de Lure
Noël PITON, délégué de l’eau pour Forcalquier durant deux mandatures, et ex-président du SIRF (gestion barrage de la Laye), intervenant de la première réunion publique.

Et bien d’autres usagers plus ou moins anonymes de la Communauté de Communes du Pays de Forcalquier Montagne de Lure.

Peu de personnes présentes malheureusement, une dizaine, mais heureusement Klaus de radio zinzine bien présent qui nous offre cet enregistrement d’une heure et demie.
Informez-vous de cette question du transfert de compétences du service de l’eau à la Comcom de Forcalquier qui sera sûrement un des thèmes majeurs de l’année à venir.
Bonne écoute !

 

 

Démission du maire dans les temps à venir

AVIS AUX LIMANAISES, LIMANAIS

DÉMISSION DU MAIRE DANS LES TEMPS A VENIR

Peut-être l’avez-vous déjà entendu dire, car ma décision étant prise depuis le début de l’année, pas mal de proches et d’officiels sont au courant.

Les raisons de mon départ sont croisées, entre celle de mon incompatibilité chronique à cette fonction bien trop corsetée institutionnellement, et celle de ma fatigue, ma lassitude de continuer à vivre en collectif à Longo Maï où je suis installé depuis 47 ans.

Mon engagement municipal tenait en grande partie à ce désir de construire un autre chemin hors du collectif où j’ai passé ma vie, mais je n’avais pas vraiment mesuré le côté chronophage de ce choix. Que n’ont fait qu’aggraver la crise du Covid, celles d’une informatique poussive en mairie, d’un secrétariat plein de bonne volonté, mais en difficile formation sur le tas, et tout cela en notre période difficile d’une numérisation forcenée de l’administration et de la société !

Plus le temps de lire les livres qui m’intéressent bien plus que la littérature techno-administrative, plus le temps pour mes enfants, petits-enfants, mes proches, mes amis.

Par contre, bien plus de temps de réflexion circulaire, stérile, qui s’impose dans des insomnies plus fréquentes.

Mon engagement de vie à Longo Maï est depuis une décennie toujours plus problématique pour moi. J’en partage toujours beaucoup d’aspirations sociales, philosophiques, politiques, mais je me sens de moins en moins en phase avec beaucoup de ses membres.

Nous installer dans une autre région, ne pas alourdir l’ambiance à Longo Maï nous semble la meilleure solution pour ma compagne, moi, et pour ce mouvement auto-gestionnaire européen à qui on souhaite longue vie.

Maintenant comment procéder ?

J’en ai avisé l’autorité préfectorale pour avoir ses recommandations en la matière. Nous attendons la réponse et nous vous en aviserons.

Le conseil municipal, presque au complet, en a débattu samedi passé en réunion informelle. Même si quelques questionnements sont apparus, la grande majorité du conseil municipal entend bien rester à la barre et conserver le cap. Le principal problème pour l’heure est que personne n’est volontaire, n’a le temps, l’énergie, de pouvoir assumer provisoirement cette fonction de maire entre ma démission jusqu’à une élection possible de six semaines à trois mois après.

Après en avoir débattu entre nous, avoir demandé conseil au Préfet, nous vous en informerons pour que des idées, propositions émergent, discutez en entre vous. Vers la mi-octobre, nous envisageons de faire une réunion publique sur le sujet.

Que d’ici là les réflexions personnelles et collectives mûrissent.

Entre temps, nous avons deux réunions publiques à Limans déjà programmées, qui quoi qu’il en soit du déroulement de la « sortie de crise » que traverse notre conseil municipal, sont des réunions d’informations, d’échanges, de toute façon utiles à l’information de toutes et tous, et aux décisions futures de la prochaine équipe municipale.

Mercredi 28 septembre au sujet du nouveau dispositif de collecte des déchets, et samedi 1er octobre probablement la deuxième réunion publique sur le transfert de compétences du service des Eaux à la CCPFML.

Pour ces deux temps d’informations-réflexions, toutes questions concernant ma décision de démission et ses conséquences seront hors sujets.

Vendredi 7 octobre, nous tiendrons aussi un conseil municipal.

En novembre, il y aura les inaugurations de la nouvelle cour d’école végétalisée, en partie dégoudronnée, et de la nouvelle station d’épuration déjà entrée en fonctionnement.

La vie continue au village où comme partout, même en Grande-Bretagne, personne n’est irremplaçable.

Avec toutes mes excuses aux personnes que je déçois, et mes remerciements à celles et ceux qui acceptent mon reniement à un contrat non tenu.

Que ce soit clair, ce n’est ni la faute de l’équipe municipale, ni des dévouées secrétaires qui galèrent sans broncher, ni de Longo Maï qui ne m’a fait aucune mauvaise manière, mais bien celle de mon caractère peu compatible avec l’air du temps. La bête est trop vieille, on n’y peut rien changer.

Nicolas Furet

21 septembre 2022